Fin de carrière pour le H.M.S. Victory. | ||
Réarmé encore une fois en 1808, le H.M.S. Victory retourne deux fois dans la péninsule Ibérique et aide à ramener en Grande Bretagne, depuis la Corogne, l'armée de Sir John Moore. En tant que bâtiment amiral de l'amiral Saumerez, il participe ensuite à deux campagnes en Baltique de 1808 à 1810 puis en 1811 et 1812. À la défaite de Napoléon, il rentre en Angleterre avec la flotte de guerre britannique. Sur la route du retour, l'escadre subit une formidable tempête qui cause quelques pertes. Le H.M.S. Victory pour sa part jète l'ancre dans le port de Portsmouth et est définitivement désarmé.
Le H.M.S. Victory est néanmoins réparé encore une fois en 1823
[cf.]
et armé comme vaisseau amiral du Préfet maritime. Bien
que prêt à repartir en campagne le H.M.S. Victory est embossé près de l'entrée du port.
En 1825, le vaisseau devient base de commandement de l'amiral en chef à Portsmouth et
conserve jusqu'en 1869 cet honneur, qui lui est rendu 32 ans plus tard en 1901. Il reste là, au
mouillage pendant des années salué par tous les navires de sa Gracieuse Majesté qui passent
devant lui.
Toutefois, les vaisseaux en bois ne durent pas éternellement et au début du siècle, malgré
quelques réparations de temps en temps
[cf.]
, on peut craindre que le H.M.S. Victory ne sombre à son quai.
Six ans de restauration commencent alors
[cf.].
Puis le 17 juillet 1928, il est ouvert au public par le Roi George
V. Il devient bientôt une attraction touristique majeure et le symbole de l'héritage
maritime de l'Angleterre.
En service, il arbore l'Union Jack à la proue, le White Ensign à la poupe et
le pavillon du Commandant en chef du Naval Home Command au grand mât. Son équipage
est composé d'hommes et de femmes de la Royal Navy et des Royal Marines.
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